Semons l'Amour

Marathons 68/100 : 24 km, (Babaeski – Luleburgarz)

Gisèle, née le 4-8/48

Bon anniversaire Maman 💖

Chaque jour est une renaissance !

-> Signification spirituelle du chiffre 48 :

“48 est l’un des nombres dont le symbolisme est le plus recherché.

L’union du 4 et de son double. 48 associe donc deux chiffres évocateurs :

le chiffre 4 évoque le monde manifesté, déployé, structuré (cf. les 4 directions cardinales, les 4 dimensions, les 4 éléments…),

le chiffre 8 représente la perfection au sein de cette manifestation, l’équilibre et la justice : des valeurs qui sont inscrites au coeur même de la matière. Le 8 peut aussi être vu comme un lemniscate (huit couché), symbole de beauté, d’alliance, d’ordre, de symétrie et d’infini. (…)

Ainsi, le nombre 48 associe les contraires : il réconcilie les oppositions nécessaires et fécondes, en particulier la matière et l’esprit”. https://www.jepense.org/symbolisme-nombre-48-signification/

24 petits kilomètres. Un bonheur, pour un jour que j’aime honorer et dont je sais qu’il est un mystère pour moi. Un mystère qui porte une indication si j’essaie de le comprendre.

Il paraît que j’ai un cerveau en arborescence. Ça veut dire que je suis comme un enfant assis au milieu de l’univers qui saisit ce qui attire sa curiosité. Je prends une étoile, un trou noir, une planète. J’essaie de sentir leur matière, je les goûte, les regarde sous tous les angles, les mets en rapport. Sans cesse des liens se font, d’autres se défont. Comme la recherche d’une logique d’ensemble.

Parfois il y a un moment où une nouvelle compréhension survient. C’est par mon corps que je le sens. Alors je m’arrête au milieu de la highway, j’ecarquille les yeux, je souris de l’intérieur d’abord. Et me vient le mot : Eureka ! Que je crie.

Ce n’est évidemment pas l’accès au grand plan. Juste une nouvelle carte au trésor qui permet d’accéder à l’étape suivante.

C’est ce qui s’est passé au km 9 aujourd’hui.

Je venais d’écouter (je mets les références en fin) le témoignage de jeunes destinés à être l’élite de notre Nation et qui ont été rattrapés par le sens. “on vendait des véhicules, type tram, autonomes. C’était plus cher mais notre unique argument était que l’acheteur économiserait le salaire du conducteur. J’ai eu un problème lorsque je n’arrivais plus à me montrer fasciné par des technologies dont le principal intérêt était d’enlever la place des hommes”.

Et puis Il y avait du wifi. Alors j’ai pu lire le journal.

On nous informe que l’escalade est inévitable au proche orient et que l’affrontement devient mondial.

Les américains déploient une lourde artillerie pour soutenir Israël.

Les ambassades ferment dans tout le proche orient immédiatement et on conseille à tous les ressortissants de prendre le premier avion.

Vous vous souvenez que j’ai rappelé que toutes les religions disent que le minimum de respect de la vie, des autres, c’est de ne pas tuer.

En 2002, Jean Mouttapa, éditeur catholique par ailleurs militant social démocrate, organise la partie française d’un voyage judéo-arabe à Auschwitz-Birkenau. Une incroyable idée lancée au Proche-Orient par le père Émile Shoufani.

Émile Shoufani était prêtre à Nazareth. Il était Palestinien et citoyen d’Israël. L’idée d’Emile, sans jamais minimiser, ni légitimer aucune violence, rappeler aux Palestiniens qui accusent Israël de faire sur eux ce qu’ils ont subit lors de la Shoah que cela n’a rien à voir en terme de procédé et de dimensions. 4 000 morts par jour lors de la Shoah. Pendant 3 ans si je ne m’abuse.

Le chef politique d’Israël (la nation juive), désireux d’apporter la sécurité à son peuple a semble t il néanmoins posé l’équation fausse, dangereuse et criminelle suivante : se défendre = Détruire le mouvement politique Hamas = (?) tuer tous ceux qui s’en revendiquent (?)

Une des conséquences c’est qu’avec une telle équation, tous les musulmans s’inquiètent. Mais aussi tous ceux qui pensent différemment et tous ceux, vu que les Etats-Unis ont choisi leur camp, qui sont énervés après l’occident en général.

Erdogan, le chef Turc qui veut rentrer dans l’Europe a également choisi son camp.

Il a fait couper Instagram jusqu’à nouvel ordre. Pourquoi ? Parce qu’instagram a choisi aussi son camp. Instagram bloquait les comptes de ceux qui évoquaient leurs tristesses face à l’assassinat du chef du Hamas et donc de la Palestine.

Petit aparté, quand on vous dit “c’est compliqué de poser des règles avec les Gafam (les géants d’internet)”. “Ils sont tellement puissants” soupire-t-on !

Là, on peut constater que le célèbre geek, Erdogan, a su trouver le fil rouge.

Résumons !

Je me souviens en avril d’avoir annoncé ce projet de participer à arrêter la guerre Israël – Palestine en y allant en courant, dans la salle de cinéma de l’assemblée nationale. Et des mots de notre députée, Stella Dupont, qui avait organisée notre venue et la projection du film 24h pour s’aimer : “je souhaite que lorsque vous arriviez, la paix soit revenue” avait-elle joliment dit.

Or, il se passe l’exact inverse. Nous assistons actuellement à une montée des tensions et une amplification des territoires et Nations concernées.

Qui, surtout, portent le risque d’une polarisation du monde. Palestine, Iran, Liban, Turquie, Russie face à Israël, Etats Unis, Europe. Ça commence à faire un gros match. Qu’en dirait Pierre de Coubertin ?

Le problème est que les fers de lance des 2 camps disent la même chose : “plus vous nous frapper, plus notre riposte sera puissante”.

Pour moi les 2 camps relèvent de sectes. C’est à dire, un système de pensée faux, dangereux pour ses membres et dont il est très difficile de sortir. (Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des pensées brillantes dans chacun d’eux. Je parle simplement des croyances principales qui les structurent. Qui en sont l’ADN, l’identité de base pourrait on dire. On pourrait aussi simplifier par “ce que fait la France est moins lié à ce que pense Antoine Vernier qu’Emmanuel Macron”).

Et il y a fort à parier que le sentiment que j’ai eu l’an passé en étant à Jérusalem, s’amplifie dans de larges parties du monde. Un malaise lié à la question : dans quel camp es-tu ?

Alors il y a 200 millions de millions de galaxies observables dans l’univers comme je vous l’ai rappelé. Nous sommes à ce jour, la seule trace de vie scientifiquement prouvée.

Soit nous nous reconnaîtrons comme unité humaine précieuse, soit nous nous détruirons.

Comme Ilios Kotsou, je crois que la vie nous veut du bien mais que nous avons une haute capacité à tout rendre plus qu’imparfait. Par contre, tout est explicable par notre bêtise, nos peurs et nos lâchetés individuelles et collectives.

Il ne s’agit pas de se culpabiliser. Chacun a ses raisons de se soumettre à ces énergies.

Notez toutefois que la culpabilité est la trace de connaissance de notre pouvoir. Celui qui réside dans l’Amour et la Vérité.

Il y a culpabilité quand vous savez et que vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas agir à cause d’autres peurs plus puissantes en général. La peur de la mort, très légitime, est par exemple une bonne raison de ne pas agir.

Si par contre vous ne ressentez pas de culpabilité face à cette situation, je dirais que c’est soit que vous êtes idiot, soit gravement carencé en empathie.

Jean Mouttapa, l’éditeur, explique aussi que ce ne sont pas les institutions qui peuvent créer la passerelle. Le mouvement qui change la donne. Elles sont soumises aux compromis collectif incompatibles avec l’audace. Mais des hommes et des femmes libres de ces institutions justement. Des hommes et des femmes capables d’écouter leur cœur et conciliant en eux-mêmes la matière et l’esprit.

Le sentiment Eureka que j’ai eu, je crois qu’il provient du fait de basculer de “je dois y aller pour aider un soldat à poser son arme” à “je me retrouve sur la scène d’écriture de notre histoire mondiale. Ce pourrait être l’endroit où se préfigurerait ce que l’on pourrait appeler l’armée mondiale de la troisième voie. Celle qui veut défendre toute vie en essayant d’entrer en compassion avec toutes les colères”. “Et je crois bien que le plan divin l’avait prévu”.

Le reste, ce sont des réflexions, des hypothèses que pose mon cerveau pour essayer de voir ce que je peux faire de ces nouvelles informations :

La consule Adjointe va bien sûr me dire que je ne dois pas aller en Syrie.

Quand j’atteindrais cette frontière, j’aurais quasiment fait mes 100 marathons. Mission accomplie après tout.

Risquer ma vie sur 500 km, ça ferait combien de chance de réussir à passer et atteindre Israël ? Quel sens ça aurait d’y aller quand même ? S’il y a des déclencheurs, je ne crois pas du tout à l’homme providentiel.

Et Teddy Riner dans tout ça ?

Lui dont on admire la force et le courage. S’il me rejoignait pour cette traversée ? Là ça changerait des choses… On ne permettrait pas qu’il risque sa vie pour les autres. On se lèverait pour faire corps autour de lui non ? Surtout Emmanuel Macron. Il a l’air de beaucoup l’aimer si j’en crois les photos.

Voyez, je pensais à tout cela le jour de l’anniversaire de ma maman. A ce que ça lui fait à elle ce qu’elle me voit faire.

Au fait, que courir parfois, ça peut être comme être une main qui tient un crayon. Une main qui dessine une ligne entre les hommes. Pour les relier dans une belle histoire.

Et alors que je traversais le pont pour arriver à Luleburgarz, une colombe noire et blanche restait sur le garde corps. Je n’en avais jamais vu tachetée comme cela. Je me suis de nouveau arrêté. Pour ne pas l’effrayer parce qu’elle ne s’envolait pas.

Elle a attendu que je ne sois plus qu’à 1m d’elle. Alors elle s’est envolée et a disparue dans le ciel.

“En chaque être il y a une fêlure et c’est par là que passe la lumière”. Léonard Cohen. Cité par le psychologue Ilios Kotsou dans l’émission Visages.

RCF visages : Ilios Kotsou, l’homme joie.

France culture, Les pieds sur terre : ingénieurs déserteurs

RCF visages : Jean Mouttapa, éditeur : Pour une spiritualité vivante

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