Semons l'Amour

Qui est Antoine Vernier ?

Des émotions à ma personnalité

Ma mère servait les repas dans les cantines scolaires. Mon père conduisait des trains, et le sien posait les voies de chemin de fer.

Quand je suis né, il a quitté ma mère…

Je crois que c’est pour cela que j’aime les frites et que le service public a un sens très fort pour moi. 

Je crois que c’est aussi pour ça que j’ai longtemps eu tendance à vouloir attirer l’attention de mon père et espérer soulager la détresse de ma mère.

Jusqu’au jour où je rencontre une femme sublime qui me glisse comme on propose à un homme d’accoucher de lui-même : “tu sais Antoine, on peut t’aimer pour qui tu es”.

 

Simplicité volontaire

Sociologue et fonctionnaire d’Etat, expert du gaspillage alimentaire de l’ADEME pendant 10 ans, puis spécialiste environnemental des grands projets urbains auprès du Préfet, je traverse en 2016 cet accouchement de mon âme grâce à l’amour, par la voie de la dépression.

Découvrir son parcours professionnel et émotionnel grâce au podcast de David Cham : Le Podcast Qui Déconstruit le travail

Par besoin de cohérence, je pars vivre avec mes enfants 2 ans en camping-car puis nous nous installons sur un terrain de loisirs près d’une rivière, sans réseau d’eau ni d’électricité. Objectif : vérifier que l’on peut devenir plus vivant en essayant de vivre avec la nature et non en l’exploitant. En la regardant comme un sujet et non comme un objet.

Action politique pour le collectif

Au bout de 5 ans. En 2022, me vient le projet de rejoindre Davos en courant pour parler d’amour.
L’idée : les peurs sont le point commun de toutes nos crises. Alors si on reparlait d’amour ?
J’ai mis dans un même projet tout ce que moi j’aime faire pour d’abord le vivre : faire du sport, créer, agir en portant ma vision du monde, me confronter à l’inconnu, rencontrer de nouvelles personnes et parler d’amour avec elles.

L'engagement et le sport

J’ai toujours remarqué que le sport me donnait de l’énergie et que je me fatiguais peu. J’adorais jouer au tennis…
Puis j’ai commencé à courir à 30 ans. Comme à chaque fois, je voulais aller le plus loin possible comme pour voir les limites de mon corps et de mon esprit mais aussi la force qui peut se dégager de la collaboration de l’un avec l’autre.

J’ai dû faire 8 ironmans – triathlons longues distances : altriman, embrunman, swissman, etc.
Ainsi que beaucoup de trails longues distances : Grand Raid des Pyrénées (160 km), 2 fois la Petite Trotte à Léon (300 km autour du Mont Blanc), 2 fois l’ascension du Mont Blanc seul et avec mon frère.

Créer pour être un artiste

Si j’ai toujours écrit, c’est vraiment à cause de la période COVID que s’est imposé de m’exprimer par l’art. D’une part, parce que le dialogue était difficile entre les 2 camps. D’autres part, parce que l’expression d’un camp était publiquement condamnée.

Les 2 films réalisés, le livre et les chansons étaient donc mon autorisation à moi-même et ma nécessité de parler de mes émotions, exprimer ma vision et tenter d’apporter et prendre ma place au sein de notre humanité.

Rencontrer et parler d'amour

Rencontrer quelqu’un de cœur à cœur, c’est se découvrir soi et c’est découvrir le monde. C’est probablement ce que je préfère.
C’est difficile pour moi, à notre époque de rencontrer l’autre. Alors j’avais besoin d’un projet, d’un propos dont j’étais sûr pour oser le premier pas.

Un sujet qui ramène tout le monde à l’essentiel. Un sujet qui créé des miracles.

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