Semons l'Amour

Mon choix d’évoquer la chanson Holiday de Madonna pour ce projet provient des raisons suivantes :

Je cherchais une chanson joyeuse, dynamique pour se donner l’énergie d’y aller et j’ai entendu 2 fois précisément cette chanson pendant ma recherche.

J’ai ensuite découvert les paroles : “Laisse l’amour briller, Et nous trouverons, Une façon de se rassembler pour améliorer les choses” -Je sais aussi par expérience que la meilleure façon de désamorcer un conflit est de fixer dans sa tête et dans son corps une vision totalement opposée. Par exemple l’état d’esprit du moment où l’on part en vacances (Holiday). Pour changer la réalité, il faut d’abord la faire advenir dans notre esprit.

Je précise également que ce projet que j’ai initié à des causes très probablement multi factorielles. Rdv sur le site https://www.semonslamour.org/ pour découvrir les films et le livre qui éclaireront une partie de ce point.

Mais le déclencheur, c’est cette vision où je me suis vu capable d’aider un soldat à qui l’on ordonne de frapper là où il sait qu’il va toucher des civils, à poser son arme. Le reste découle de cette idée.

Peut être je pense que mes propres enfants pourraient un jour être eux aussi d’un côté du fusil. Que j’aimerais qu’il y ait des hommes nombreux à aider ces enfants à imaginer une solution.

Je précise tout cela parce que je crains parfois que l’on croit que je sois porteur d’une solution. Sur la manière de faire. Ce qu’on peut retrouver dans des affirmations à l’adresse des autres. J’essaie de savoir pour moi, j’ai mes avis pour le monde, mais je ne sais ni pour lui, ni pour personne ce qu’il faut faire.

C’est pourquoi d’ailleurs sur mon maillot n’est écrit qu’une proposition/question. “Et si on parlait d’amour !?

Ma tête peut imaginer mille plans pour améliorer la qualité des liens dans ce monde, je vais même mettre beaucoup d’énergie à essayer d’en tester certains mais je sais que ce n’est pas moi qui décide du plan. Est-ce que cela passera par des millions de personnes qui viendront participer sur place à L’expression de la peine, à s’interposer pour mettre des mots sur les maux, au grand pardon collectif, à la reconstruction ? Est-ce que ce sera l’action de se laisser guider par son cœur là où chacun est qui changera les choses ? Est-ce que c’est aller au bout du pire qui nous permettra de vouloir collectivement réellement autre chose ? Est-ce que l’agression éventuelle de ce mouvement sera ce qui provoquera un déclencheur ?

J’ai curieusement besoin de le préciser.

Le mode d’emploi, le plan, je ne le connais pas. Parce qu’il y a le gigantesque ensemble de séries causales auquel chacun contribue qui s’imbrique perpétuellement. Nous interagissons et sommes soumis à ces expériences aussi, à nos histoires.

Parler de l’influence du divin, de la vie, d’une force supérieure à c’est encore autre chose dans mon esprit. Ce qui ne veut absolument pas dire qu’ils ne sont pas étroitement liés.

On pourrait encore ajouter que nous savons aujourd’hui par la science que l’espace et le temps ne fonctionnent pas du tout comme nous en avons défini le paradigme dans nos sociétés.

Je n’ai pas de religion particulière. Je connais simplement moins mal le christianisme étant français.

Alors je voudrais me résumer en utilisant ce que j’ai retenu de Jésus Christ. C’est un homme, Jésus, parmi les Hommes qui va devenir un être divin, le Christ, en suivant le chemin que va lui indiquer celui qu’il nomme son Père, notre Père à tous. L’innommable, la Terre Mère, la vie, la voix de l’ange, l’amour auraient dit d’autres. J’essaie d’emprunter ce chemin.

Et on comprends bien que la voix de l’ange va souffler à chacun des choses singulières.

Mais que nous pouvons tous voir celui qui ne suit pas délibérément cette voix et, c’est cela qui fait la beauté de la vie, inversement.

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